LE MARAIS SALANT
Les marais salants sont le lieu de production du sel. Grâce à une succession de bassins favorisant l’évaporation de l’eau, le sel contenu dans l’eau de mer se concentre jusqu’à cristalliser et permettre sa récolte.
L’eau de mer est apportée par des étiers jusqu’aux marais salants. Ces longs chenaux de longueur variables, se remplissent en fonction des marées et des coefficients.
Le savoir-faire du paludier lui permet de maîtriser le moment idéal pour remplir un bassin appelé « Mestière » grâce à un système de trappe. Ce premier bassin d’évaporation sert de réserve pour faire face aux variations du niveau de la mer entre deux marées. Il a également un deuxième rôle de décantation. En effet, l’eau issue de la mer y dépose toutes les impuretés et la vase en suspension qu’elle contient.
Une fois cette première décantation faite, l’eau de la mestière va parcourir différents bassins par un système de dénivellation : la chaudière ou marais gât, les mestières en eau chaude, l'autermain, le fontermain.
Les fontemains servent de réserve journalière permettant aux paludiers d’alimenter les derniers bassins appelés les œillets, où s’effectue la récolte du sel et de la fleur de sel.

De petite taille, les œillets comportent sur l’un de leur côté une plate-forme appelée table d’environ 2m de diamètre où le paludier regroupe le sel récolté quotidiennement. Le sel est ensuite stocké sur des tasseliers autour des salines le temps de la saison (de juin à septembre).
Les fontemains servent de réserve journalière permettant aux paludiers d’alimenter les derniers bassins appelés les œillets, où s’effectue la récolte du sel et de la fleur de sel.

De petite taille, les œillets comportent sur l’un de leur côté une plate-forme appelée table d’environ 2m de diamètre où le paludier regroupe le sel récolté quotidiennement. Le sel est ensuite stocké sur des tasseliers autour des salines le temps de la saison (de juin à septembre).