

LE MARAIS SALANT,
LIEU DE PRODUCTION DU SEL
Les marais salants forment un véritable écosystème où, grâce à une succession de bassins d'évaporation, l'eau de mer laisse place à l'or blanc : le sel.
L'eau de mer est acheminée par les étiers jusqu'aux marais salants. Ces longs chenaux, de longueur variable, se remplissent au rythme des marées et de leur coefficients.
Le savoir-faire du paludier lui permet de déterminer le moment idéal pour remplir un premier bassin d'évaporation, appelé "Mestière", au moyen d'un système de trappe. Ce mestière joue un double rôle : il sert de réserve face aux variations du niveau de la mer entre deux marées et permet une première décantation. En effet, l'eau issue de la mer y dépose toutes les impuretés et la vase en suspension.
Après cette première étape, l'eau du mestière parcourt différents bassins grâce à un système de dénivellation : la chaudière ou marais gât, les mestières en eau chaude, l'autermain puis le fontermain.
Les fontermains servent de réserve quotidienne pour alimenter les derniers bassins, appelés œillets où s'effectue la récolte du sel et de la fleur de sel.
De petite taille, chaque œillet comporte sur l'un de ses côtés une plateforme, appelée table, d'environ deux mètres de diamètre, sur laquelle le paludier regroupe le sel récolté au quotidien.
Enfin, le sel est stocké sur des tasseliers autour des salines pendant toute la saison (de juin à septembre), avant d'être préparé et de se retrouver dans vos cuisines.
Pour en savoir plus sur le fonctionnement des marais salants et observer chaque étape de la production, nous vous invitons à venir nous rendre visite. Vous pourrez ainsi découvrir le parcours de l'eau de mer jusqu'au cristal de sel et rencontrer Daniel, le paludier qui perpétue ce savoir-faire ancestral.

PLAN D'UN MARAIS SALANT

COUPE D'UN MARAIS SALANT

REPORTAGE DES PALUDIERS DE LA BAIE
Daniel Robard, paludier de la Baie